samedi 21 avril 2012

KOOIJMAN, à La ménagerie de verre


KOOIJMAN (La ménagerie de verre)


Conception et interprétation : Theodoor Kooijman

© Marc Domage
Theo Kooijman, peintre et graveur de son état, « fait face à une pile de négatifs de lui-même avec l’espoir de trouver du positif. »

À son entrée sous la verrière du studio Wigman de La ménagerie de verre, il explique l’origine de ce qui, avec le temps, est bel et bien devenu une frénétique collection.
Il y a trente ans, répondant à une commande en autoportrait, il a commencé à se prendre en photo.
Oui, mais en noir et blanc, et en négatif uniquement.



Et (personne ne lui ayant demandé de s’arrêter) voilà trente ans qu’il continue à se prendre en photo et à conserver sur celluloïd lesdits négatifs. Ce n’est même plus du travail, confie-t-il, c’est devenu une « habitude ». – On cernera un peu, à le voir évoluer une heure, le léger sacerdoce, l’expéditive épreuve que constitue pour lui l’auto-effigie photographique.
Changeant complètement de vêtements à quelques minutes d’intervalles et prenant une nouvelle photo en variant positions et dispositions, Theo Kooijman est en perpétuelle évolution.

Il raconte les difficultés successives qu’il a rencontrées en ce qui concerne le classement des négatifs qui s’amassent au fil des ans, rendant toujours plus urgente la question d’un certain ordre à y instaurer. Songeant tout d’abord les ranger tout simplement par ordre chronologique, il fit face au problème de la datation de chaque cliché (tâche d’autant plus ardue s’il change constamment de tenue). Il dit avoir un temps pensé à un classement thématique, mais de tels regroupements auraient par trop estompé sa volonté d’évolution, de césure elliptique et de changement complet entre deux photographies. Quant à un tri subjectif, purement esthétique et artistique, cela ne l’a pas convaincu non-plus…

Non, vraiment, et il s’excuse car cela n’était pas prévu, Theo Kooijman a finalement décidé de détruire tous ces négatifs sous nos yeux.
Il va donc les brûler, planche par planche, sur un petit réchaud qu’il apporte et branche au courant. La chose n’étant pas prévue, il rappelle au public la présence de trois portes d’évacuation, au cas où, et prend soin d’ouvrir une fenêtre de la verrière.
Le public est pris entre l’hilarité et une certaine gêne. Quelqu’un demande : « Mais vous n’en voulez plus, de vos négatifs ? » Il est suffisamment rare que le public soit amené à intervenir spontanément pour le noter, presque autant qu’il est peu répandu de détruire au bout de vingt minutes ce qui a fait l’objet de toute la communication autour de cette performance. Sommes-nous venus assister à un sacrifice ? Kooijman semble bien vouloir en finir avec cette collection, comme il se débarrasserait d’un sort, non pas maléfique quoique négatif, mais qui, surtout, le submerge toujours davantage.
De plus, le fait qu’il s’agisse d’autoportraits arroserait pour sûr l’autodafé d’une huile existentielle.

La plaque tarde à chauffer… Penché au-dessus et silencieux, ses yeux s’attardent sur une première planche de négatifs, qu’il finit par déposer à part. Puis une autre retient son attention, et encore une autre. Ce sont bientôt plusieurs dizaines de planches qu’il laisse tomber au sol : il ne peut s’en défaire. Il sort de sa poche un mouchoir avec lequel il tente de sécher des larmes qui couleront tout de même s’évaporer sur la plaque chauffante (le mouchoir était probablement imbibé d’eau au préalable).
Il a changé d’avis, et décide de nous montrer plusieurs de ses clichés qu’il projette au mur.

© Theodoor Kooijman

Pendant son explication d’une de ces projections, il change encore de tenue, et alors ce que l’on croit être jusqu’à présent un manège hasardeux, revêt une part de son sens : il s’est habillé exactement de la façon dont il est habillé sur la photographie suivante à laquelle il passe et où il apparait assis, jambes croisées, un pied sur le genou opposé, un coude appuyé sur ce pied, la tête penchée sur son poing fermé. Théoriquement, nous dit-il, s’il prend exactement la même position à la même place et ainsi superpose son image réelle, donc positive, à la projection en négatif… il disparaîtra.
Aussi peu de peur que de mal sur cette démonstration tautologique.

Sur un des négatifs projetés, on le distingue à peine, couché qu’il est sur un amas de draps, si bien qu’il doit montrer au public le contour de sa silhouette, perdue dans les échelles de gris et les drapés avec laquelle elle semble fusionner. Ses négatifs suscitent en tout cas chez l’artiste l’évocation, entre autres, de son atelier de peintre, de sa famille, de sa ville natale de Rotterdam et ses ressortissants « célèbres » (dont je ne connaissais, pour ma part, qu’Erasme…).
Par ces surgissements tantôt profonds, tantôt farfelus, et le sentiment d’ensemble au sortir de la représentation, ses négatifs suscitent donc bien une certaine forme de positif.

Par sa singularité et l’alternative artistique qu’elle présente, la performance s’insère en tout cas très bien au sein de la programmation du festival Etrange Cargo de La ménagerie de verre et de sa ligne éditoriale : Une approche transdisciplinaire du spectacle théâtral.

***

Accompagnement administratif : compagnie Martine Pisani
Remerciements à Kees Kooijman et Mark Thompkins

Theodoor Kooijman vit et travaille à Paris depuis 1991.
Peintre et graveur de formation, diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Kampen (Pays-Bas), il expose régulièrement ses peintures et gravures en Belgique, aux Pays-Bas et en France, souvent dans des lieux particuliers.
Il danse dans les spectacles de Martine Pisani depuis 1995. Parallèlement, il travaille avec la compagnie Louma dirigée par Alain Michard et participe aux performances de tango argentin conçues par Nathalie Clouet.

Cette performance a été présentée pour la première fois à Paris en mars 2008 à Lelabo dans le cadre de « Feuilleton pour un artiste n°6 : Alain Michard », et à Marseille en octobre 2008 dans le cadre du festival actOral/Marseille Objectif Danse.

mardi 10 avril 2012

VICTOR ou Les Enfants au Pouvoir, au Théâtre de la Ville



VICTOR ou Les Enfants au pouvoir (Théâtre de la Ville)
de Roger Vitrac
Mise-en-scène d’Emmanuel Demarcy-Mota
Avec Thomas Durand, Serge Maggiani, Elodie Bouchez, Sarah Karbasnikoff, Anne Kaempf, Hugues Quester, Valérie Dashwood, Philippe Demarle, Laurence Roy, Stéphane Krähenbühl
Scénographie et lumières d’Yves Collet



Le 9 septembre 1909, Victor a neuf ans. Il est déjà très grand et très intelligent pour son âge, conscient voire très rogue de son intelligence, et exerce sur sa famille et son entourage un pouvoir machiavélique.
Sur la bonne, Lili, tout d’abord, qu’il menace d’accuser à sa place des bêtises qu’il s’apprête à commettre. Sur ses parents, Charles et Emilie Paumelle, qui jusque là ont toujours excusé les débordements langagiers et comportementaux de leur fils sous encore plus d’éloge à la précocité de son esprit.

L’espace scénique est couvert d’un tapis de feuilles mortes et écarlates. Au bord du bassin à l’avant-scène, Victor se confie à Esther, âgée de sept ans, dont les parents, Antoine et Thérèse Magneau, sont amis des Paumelle. Esther raconte les crises de délire de son père, récurrentes et notamment automatiques  à la seule évocation d’un obscur maréchal d’empire.
Sans très bien comprendre ce qu’elle décrit à Victor, elle révèle, par imitation approximative des onomatopées et autres sobriquets qu’elle a pu entendre, la liaison de sa mère avec le père de Victor.
Ils semblent plus amusés que choqués de ces détails grotesques, et Victor le premier, d’autant que Charles Paumelle entretient aussi, Victor en a été témoin, une relation avec Lili.
Les trois murs qui figuraient la chambre de Victor jusque là se séparent jusqu’à s’encastrer dans des pans de murs qui cernent l’espace scénique. Au plafond, les racines et les branches d’un arbre commencent à poindre et à se mouvoir.
Emmanuel Demarcy-Mota : « Ici les personnages se réfugient entre des murs blancs, anonymes, quasiment abstraits, censés les protéger du monde extérieur. Mais ces murs sont instables, et le monde extérieur les encercle de feuilles mortes, ou y pénètre sous forme d’un arbre qui traverse le plafond et se meut mystérieusement. »
La fête d’anniversaire commence à l’apparition des parents, froids et distants chacun à leur manière. Une des mani(èr)es de Thérèse Magneau est de gifler sa fille à tout bout de champ, pour un oui ou pour un non – à commencer par le fait que l’insoupçonnable Victor accuse Esther d’une de ses méchantes facéties.
Grâce aux précédentes confidences d’Esther, Victor provoque successivement plusieurs crises de délire au dément par intermittence Antoine, qui se lance dans des récits de guerre fantasmés d’un autre temps, éructant et s’époumonant, comme en transe.
La visite du Général Etienne Lonségur, ami de la famille, ajoute au flamboyant désordre qui tient lieu de fête d’anniversaire. Outrance de plus à l’égard des symboles de l’armée, Victor demande à monter sur le dos du Général et à le chevaucher, ce à quoi celui-ci s’exécute avec un zèle proprement fantaisiste.
Encouragés à monter sur la table et à interpréter quelques jeux théâtraux, les enfants en viennent naturellement à singer ce qu’ils ont cru comprendre des ébats adultérins qui lient leurs deux familles, jusqu’à employer les mêmes mots... Cette révélation publique, effectuée par cette mise en abîme, jette un froid supplémentaire au sein des deux couples et des deux familles.

Jean Anouilh, en 1962, lors de sa reprise qui a fait le succès de cette pièce de 1928 :
« Le ballet cynique et désinvolte que dansent les personnages de Vitrac obéit à des lois profondes qui, sous l’apparente fantaisie (j’emploie le mot fantaisie à la place du mot surréalisme, volontairement), sont les lois mêmes de la vie.
L’effort des hommes pour faire autour d’eux la réalité sublime ou raisonnable – afin d’en supporter, en la masquant, l’absurdité finale – est doublé de l’effort des dramaturges pour donner une image encore aplatie, si c’est possible, de l’image déjà terriblement conventionnelle que les hommes se font de leur condition. »
Les deux couples sont dans un même mensonge, par le père de Victor et la mère d’Esther, et devant nous leurs relations s’effritent à mesure qu’ils demeurent incertains de ce qu’ils sont dans le fond, de ce qu’ils pensent. C’est peut-être la raison de l’admiration transie d’effroi des Paumelle à l’égard d’un fils qui rejette leur mensonge et ne se pose pas encore, lui, la question d’être certain de quoi que ce soit.
De ce mensonge plus profond que leurs sentiments mutuels, les parents glisseront tous du doute intériorisé à une folie ouverte et exacerbée. Elodie Bouchez, notamment, s’abstrait de plus en plus ce calme froid, cette assurance qui se révèlera de façade et qui la caractérise à son entrée en scène.
Entrée surréelle par excellence et dernière outrance à l’égard de la France bien-pensante, Madame Ida Mortemart se joint à la fête et s’exprime comme en dame du monde. Mais elle se voit continuellement incommodée d’éruptions pétomanes à chaque mouvement de ses émotions, ce qui lui a valu un isolement certain. Subjugué, Victor prédit sa propre mort à l’approche de cette femme malodorante, qui pourtant l’attire et lui répondra à l’oreille comment « on fait l’amour ».

Jean Anouilh : « Tous les personnages de Vitrac sont vrais ; les enfants géants qui crient des vérités épouvantables et découvrent, le jour de leur neuvième anniversaire, la Connaissance et la Mort sont légion ; les pauvres couples adultères boitant, comme Charles et Thérèse, un pied dans le ridicule et un pied dans cette exaltation du moi que les amants – même à Paris – appellent encore la passion, fourmillent autour de nous ; la Mort, enfin, entre souvent sous les traits d’une grande dame très belle et malodorante dans bien des foyers petits-bourgeois ; mais on y feint, nous feignons tous de ne pas la reconnaître, de ne pas entendre ce que dit le petit garçon. »

© Jean-Louis Fernandez

« Tantôt c’est le secret, tantôt c’est la démence. », dit le père de Victor au deuxième acte. Et, en effet, Roger Vitrac réunit dans ses trois actes certains des traits principaux et caractéristiques de l’époque dadaïste et surréaliste à laquelle il a appartenu : raisonnements absurdes, comportements maniaques (le père de Victor défoulant son désir d’homicide su les meubles), déclenchements psychotiques (le père d’Esther et ses crises stimulées), développements délirants, etc.
Antonin Artaud, très proche de Vitrac au moment de la pièce et le premier à la monter dès 1928, faisait beaucoup référence au feu, à l’incendie qui semble traverser et ravager la pièce et ses personnages, et la mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota et son énergique direction d’acteurs ajoute pour beaucoup à l’impression ardente de la pièce.


***

Après avoir notamment mis en scène Six personnages en quête d’auteur de Pirandello, Homme pour homme de Brecht, Casimir et Caroline de Horváth, et deux versions du Rhinoceros d’Ionesco, Emmanuel Demarcy-Mota choisit de porter à la scène Victor ou Les Enfants au pouvoir. Avec cette pièce qu’il a rencontrée à vingt ans, il poursuit son enquête sur les maux et les espoirs, les rêves et les désillusions de ce siècle :
« Dans ce chef d’œuvre du répertoire de l’Entre-deux guerres qu’est Victor ou Les Enfants au pouvoir, je retrouve donc, en somme, les visions angoissées et angoissantes d’individus qui refusent d’adhérer à un monde qui a conduit à la guerre de 1914-18, comme à celui qui a suivi, plein de morgue et de désarrois, causant la solitude de ceux qui s’en exceptent, par révolte, par goût, par anarchisme, ou au nom de l’art. (…) Qu’on le veuille ou non, quelque chose commence, et nous pouvons, comme Victor, nous interroger sur l’avenir, et comment il peut se construire en évitant que se reproduisent les abominations passées. Elles ne reviendraient de toute façon pas sous la même forme… »

Découvert en 2010 dans Casimir et Caroline d’Ödon von Horváth, mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota au Théâtre de la Ville, Thomas Durand s’illustre autant dans le registre classique que contemporain. Il a notamment travaillé sous la direction d’Elisabeth Chailloux, Jean-Pierre Garnier, Jean-Michel Rabeux, Alain Ollivier et Bernard Sobel  – et au cinéma avec Zabou Breitman, Raoul Ruiz, Andres Wood et Jacques Rivette. Il a fondé deux compagnies de théâtre, le festival Ciel Ouvert à Colliourre, et écrit trois pièces de théâtre.

César du jeune espoir en 1995, Prix d’interprétation féminine au festival de Cannes et aux European Film Awards  en 1998 et César de la meilleure actrice en 1999, le cinéma connaît bien Elodie Bouchez depuis son apparition dans de film de Serge Gainsbourg Stan the Flasher en 1991. Elle a notamment travaillé avec André Téchiné, Erick Zonka, Roman Coppola, Jean-Marc Barr et Pascal Arnold, Olivier Dahan, Cédric Klapisch, Patrice Leconte… Au théâtre, elle jouait en 2010 dans Casimir et Caroline, mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota.

Serge Maggiani a travaillé entre autres avec Claude Régy, Catherine Dasté, Yannis Kokkos, Antoine Vitez, Daniel Mesguich, Christian Schiaretti, Claudia Stavisky, René Loyon, Charles Todjman… Avec Emmanuel Demarcy-Mota, on a pu le voir dans Rhinocéros incarner le rôle de Béranger.
– La saison prochaine, Serge Maggiani racontera L’Enfer de Dante au Théâtre des Abbesses, en collaboration avec Valérie Dréville.

Découverte à seize ans par Emmanuel Demarcy-Mota dans l’option « théâtre » de son lycée, Anne Kaempf a poursuivi sa formation au Centre national des Arts du Cirque en tant qu’équilibriste, puis au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris. Après avoir participé à Peine d’amour perdue de Shakespeare, mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota en 1998, on la retrouve dans Marcia Hesse de Fabrice Melquiot, en 2005, puis dans Bouli année zéro, du même auteur. Elle participe aussi à plusieurs créations collectives de compagnies de cirque, dont le Cheptel d’Aleïkoun et La Scabreuse.

Après avoir suivi la classe libre du Cours Florent et intégré le Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, Valérie Dashwood joue dans la mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota de Peine d’amour perdue de Shakespeare en 1998. Suivent Marat-Sade de Peter Weiss, Six personnages en quête d’auteur de Pirandello, Ma vie de chandelle de Fabrice Melquiot, Rhinocéros d’Ionesco, et Wanted Petula. Elle joue également pour Stuart Seide, Daniel Janneteau, et depuis 2002 avec Ludovic Lagarde qui la met en scène dans Docteur Faustus de Gertrud Stein, ainsi que dans trois créations d’Olivier Cadiot. Au cinéma elle travaille, entre autres, avec Fred Cavaye, Damien Odoul et Marina de Van.

Hugues Quester a notamment joué, au théâtre, à la télévision ou au cinéma, sous la direction de Chéreau, Lasalle, Stehler, Planchon, Braunschweig, Tanner, Ruiz, Demy, Gainsbourg, Kieślowski, Rohmer, Monteiro… Sa rencontre en 2001 avec Emmanuel Demarcy-Mota donne lieu à une relation artistique d’exception. Ensemble, ils créent notamment Six personnages en quête d’auteur, Rhinocéros, Homme pour homme, et Casimir et Caroline.

Formée à l’Ecole du passage, à Théâtre en Actes, puis à l’Ecole Supérieure d’Art dramatique du Théâtre National de Strasbourg, Sarah Karbasnikoff a notamment travaillé auprès d’Adel Hakim, Stéphane Braunschweig, Declan Donnellan, Agathe Alexis, Lionel Spycher. Avec Emmanuel Demarcy-Mota, elle joue dans Marat-Sade de Peter Weiss, Rhinocéros d’Ionesco, Tanto Amor Desperdiçado de Shakespeare, Homme pour homme de Brecht, Casimir et Caroline de Horváth et Bouli année zéro de Fabrice Melquiot.

Philippe Demarle a travaillé avec Marcel Maréchal, François Rancillac, Daniel Mesguish, Jacques Lassalle, Joël Jouanneau, Brigitte Jaques-Wajeman, Stuart Seide, Georges Lavaudant, Michel Raskine, André Engel. Pour Emmanuel Demarcy-Mota, il jouait notamment dans Le diable en partage en 2001, Ma vie de chandelle, Rhinocéros, Homme pour homme et Wanted Petula.

Formée au Conservatoire National d’Art dramatique de Paris dans la classe d’Antoine Vitez, Laurence Roy travaille particulièrement avec Stuart Seide, et notamment avec Antoine Vitez, Alain Ollivier, Jacques Lasalle, Jean-Claude Fall, Marcel Maréchal, Elisabeth Chailloux, Adel Hakim et Louis Martinelli. Avec Emmanuel Demarcy-Mota, elle jouait dans Marcia Hesse en 2006.





Production du Théâtre de la Ville, en coproduction avec le Grand Théâtre de Luxembourg.